mardi 25 janvier 2011

Quel avenir pour la Tunisie?


La révolution ayant causé la chute de la dictature laïque qui contrôlait la Tunisie, depuis son indépendance, va sans aucun doute profondément transformer cette petite nation mais à quel changement peut-on s’attendre exactement? L’histoire nous présente trois cas probables: l’Algérie des années 90, l’Irak de 2003 ou encore la Turquie d’aujourd’hui. Voyons donc en quoi ces propositions semblent plausibles et quelles en seraient les différentes conséquences.

La Tunisie vit actuellement une crise sans précédent. La Révolution des Jasmins, telle qu’elle semble avoir été nommée par la population du pays, a permis un résultat plus qu’inattendu. En effet, la mort d’un simple vendeur de rue et l’impact majeur que cet événement eut sur l’imaginaire collectif des tunisiens, permis à la population de se lever contre les puissants services de sécurité de la nation et en moins d’un mois, de jeter à la rue (enfin, peut-être pas à la rue mais certainement à l’extérieur du pays) la famille Ben Ali, qui contrôlait le pays depuis des décennies.

Si ce constat est actuellement incontestable, l’avenir à moyen et à long terme du pays semble moins évident à deviner. Dans le brouillard de l’instant présent, difficile de prévoir les multiples retournements que ce type de chaos politique aime nous imposer, nous pouvons toutefois jeter un coup d’œil sur les différents exemples que l’histoire nous propose. En effet, si aucune certitude n’est possible, l’histoire ainsi que les contextes; que cela soit au niveau régional ou culturel, peuvent nous donner des indices sur les scénarios possibles auxquels la Tunisie pourrait avoir à faire face. Voici les trois qui furent sélectionnés pour ce billet: l’Algérie des années 90, l’Irak de 2003 ou encore la Turquie de l’époque actuelle.


L’Algérie des années 90
La première possibilité à envisager, dans la situation du chaos politique tunisien, est celle du plus grand voisin de ce pays: la transition (ou plutôt l’incapacité d’en arriver à une transition) de pouvoir ayant eue lieu en Algérie lors des années 90.

En effet, l’Algérie était alors dans une situation de « tentative » de transition démocratique. En 1992 le pays organisa des élections et ce fut l’opposition islamique (FIS) qui les gagna haut la main. Le pays se voulant laïc et le gouvernement étant très « attaché » au pouvoir, le résultat de l’élection fut finalement annulé et les islamiques, devant ce vol en plein jour, décidèrent de prendre le maquis et d’utiliser le force afin de faire plier la dictature.

Le reste de la décennie est plutôt floue et plusieurs pourront essayer de se repasser la patate chaude de la responsabilité sur la guerre civile qui suivit (1992-2002) mais un fait reste: entre 60 et 150 000 Algériens furent victimes du conflit et ce pays du Maghreb ressort maintenant à peine de ce très sombre passage.

Lorsqu’on compare la situation entre ces deux pays, on comprend bien que malgré des situations religieuse, culturelle et régionale similaires, le contexte entre ces deux situations politiques présente de multiples différences. Par exemple, même si ces deux pays partagent un héritage religieux commun, cela n’empêche pas que les efforts, de l’ancien gouvernement Ben Ali, afin de couper l’herbe sous le pied des islamistes, semblent avoir porté fruit. La Tunisie actuelle ne paraît pas être sur le point d’exploser sous l’impulsion d’une ébullition religieuse.

Autrement dit, si la population semble demander des droits, des emplois et de la démocratie, elle ne montre aucun signe d’ouvrir grande la porte aux meurtriers islamistes terrorisant la région. Que ce soit l’AQMI (Al Qaeda au Maghreb Islamique), qui sont les descendants historiques des islamistes algériens ou tout autre groupuscule du genre. On peut donc parler d’une éventualité possible mais peu probable.


L’Irak circa 2003
Après cette première éventualité peu réjouissante (surtout si elle se produit), venons en à la seconde envisagée dans ce billet ou, plus précisément, celle que la Tunisie se verrait imposer une situation similaire à celle de l’Irak circa 2003.

Le contexte irakien est évidemment infiniment complexe et pourrait impliquer de multiples conflits différents. Nous ne parlerons cependant pas ici du conflit religieux entre shiites et sunnites, ni des conflits interethniques entre Arabes et Kurdes et encore moins des tensions avec les forces étrangères occidentales mais plutôt des conflits entre un gouvernement de transition et les forces de l’ancien pouvoir (les Baathistes, dans le cas de l’Irak) refusant, par la violence, la transition leur ayant été imposée.

En effet, les anciens membres du parti de Saddam Hussein, refusèrent « énergiquement » (c’est le moins qu’on puisse dire) la chute de leur gouvernement et furent les premiers à s’opposer au gouvernement de transition ainsi qu’aux forces étrangères. La conséquence fut l’explosion de violence à laquelle le monde a assistée, particulièrement entre 2003 et 2005, avant que les islamistes ne prennent définitivement le relais.

En quoi cette situation est-elle potentiellement envisageable dans le cas de la Tunisie? Disons simplement que le régime de Ben Ali avait plus d’un point en commun avec celui de Hussein: gouvernement laïc, népotiste, usant facilement de répression et misant énormément sur les forces de sécurités (5% de la population totale du pays).

Peut-on vraiment croire que tous ces bourreaux, ces tortionnaires, ces petits amis du régime, ces administrateurs corrompus ou ces membres de la famille vont vraiment accepter de laisser le pays prendre son envol? Peut-on vraiment envisager que toutes ces canailles vont prendre le risque de laisser le gouvernement (et surtout les tribunaux) prendre le chemin de la démocratie et du « Rule of law »? Ils savent très bien qu’ils se feront éventuellement trainer devant les tribunaux et finiront irrémédiablement par croupir en prison (ou pire encore). Combien pari-t-on que certains préféreront utiliser la violence plutôt que de se laisser disparaître doucement et sans bruit…

D’ailleurs, cette violence a déjà débutée un peu partout en Tunisie lors des dernières semaines. Des hommes armés, déguisés, en civil ou littéralement des snipers, faisant régner la terreur sur leur passage. Voilà pourquoi la possibilité que la Tunisie vive une situation similaire à celle vécue par l’Irak circa 2003 est certainement envisageable. Reste à savoir combiens des amis de Ben Ali décideront de se battre, pendant combien de temps le feront-ils et si la population du pays arrivera à les évincer assez rapidement.


La Turquie actuelle
Comme on peut le remarquer, les deux premières possibilités envisagées dans ce billet sont loin d’être réjouissantes, ce qui ne les rend pas moins probables pour autant. La dernière éventualité proposée se voudra toutefois être plus porteuse d’espoir et c’est celle que je considère comme la plus vraisemblable. Nous parlons ici de la potentialité que la Tunisie en vienne à se transformer en l’équivalent de la Turquie actuelle.

Car si la violence est habituellement le fruit des révolutions, il est aussi possible que la transition du départ de Ben Ali se fasse sans trop de heurts, dans un esprit démocratique et que cela permette à la Tunisie de se transformer à l’exemple du joyau du monde musulman: la Turquie.

La Turquie est maintenant un pays démocratique, éduqué, soutenu par une économie de marché et somme toute assez libre. Le but n’est pas d’en faire un portrait ridiculement rose mais simplement de reconnaître que comparé à n’importe quel pays de l’Asie centrale, du moyen ou du proche orient, de la péninsule arabique, de la Corne de l’Afrique ou de l’Afrique du Nord, la Turquie est, de loin, la nation la plus développée de cet ensemble islamique.

Là où l’on peut espérer que la Tunisie suivra cet exemple, c’est que ce petit pays est relativement riche (deuxième PIB par habitant le plus élevé d’Afrique), est très éduqué (30% de la population possède une forme ou une autre d’éducation universitaire), est homogène (population musulmane sunnite et sans minorité ethnique importante), laïc et relativement libre de l’influence des réseaux islamiques qui pullulent habituellement dans le monde musulman (notamment grâce à la forte répression du gouvernement Ben Ali envers ces mêmes extrémistes).

Autrement dit, si un pays de cette région ou de cet ensemble culturel semblerait avoir une chance de suivre l’exemple de la Turquie, ce serait bien la Tunisie!

Enfin, l’avenir nous dira éventuellement de ce qu’il en est et si un des trois modèles, évoqués dans ce billet, s’appliquera finalement au cas Tunisien. Espérons par contre que, si l’avenir de ce pays du Maghreb suit en effet l’une de ces prédictions, ce sera le modèle Turque qui aura réussi à s’imposer.
À voir…

vendredi 23 juillet 2010

L’événement qui ne sera pas: la faute revient à… Mayweather!


Alors comme ça le duel entre Manny Pacquiao vs Floyd Mayweather n’aura pas lieu et ça, pour la deuxième fois… Situation désolante, car le monde de la boxe attendait ce combat, entre les deux meilleurs boxeurs au monde (toute catégorie confondue) avec de grandes expectatives.

D’accord, d’accord, vous devez certainement être aussi tanné que moi d’entendre parler de ces deux divas qui ne sont pas capables de s’entendre. C’est vrai qu’en y pensant, ce doit être très difficile de faire un petit effort afin de faire des dizaines de millions de dollars… Ouin… Même avec de l’ironie, la pilule ne semble pas vouloir passer.

Sérieusement, où est le problème? On a tout entendu: les tests sanguins, le partage des revenus, le choix de l’emplacement, les inimitiés personnelles, le choix de la date et la disponibilité des entraîneurs. D’accord, je me doute que ce ne doit pas être si facile à négocier mais tout de même, l’incitatif est fort, non?

La réponse, semblerait-il, est malheureusement un non retentissant. Ce qui est intéressant c’est le pourquoi, pourquoi est-ce que le clan Pacquiao et le clan Mayweather n’ont-ils pu s’entendre?

Ma réponse: Mayweather ne voulait tout simplement pas de ce combat. Est-ce par peur de Pacquiao, par manque d’intérêt pour le sport ou juste par pur caprice. À vous de choisir mais avant de me crier après à cause que j’ose mettre la responsabilité sur les épaules de Floyd, étudions ensemble les faits :

1. Les deux promoteurs (Top Rak et Golden Boy) acceptèrent, il y a quelques mois, de se mettre à négocier sur la possibilité d’organiser un combat Mayweather vs Pacquiao.

2. Les deux partis réussirent à s’entendre sur un bâillon devant durer sur l’ensemble des négociations. Le but de celui-ci étant de permettre aux tractations de rester discrètes et efficaces, sans que chaque point ne soit discuté devant les médias et que le tout devienne acrimonieux.

3. Après quelques semaines, Bob Arum (Top Rank: promoteur de Pacquiao) dit que tout va bien et que Pacquiao a accepté les tests sanguins demandés par Mayweather.

4. Le 6 juin, Oscar De La Hoya (Golden Boy: promoteur de Mayweather) en vient lui aussi à dire que la négociation va très bien et qu’il espère pouvoir en arriver à un accord sous peu.

5. Richard Schafer (Golden Boy: promoteur de Mayweather) réagi rapidement par la suite, afin de dire qu’il ne peut pas commenter les négociations à cause du bâillon.

6. Bob Arum intervient lors des deux dernières semaines pour dire que tout est négocié et qu’il ne reste qu’à Mayweather de signer le contrat. Mutisme de la part de Golden Boy et du clan Mayweather.

7. Bob Arum nous annonce encore qu’il ne reste qu’à Mayweather de signer mais qu’il devra le faire avant le 16 juillet à minuit. Après coup, Pacquiao se cherchera un autre opposant. Le clan Mayweather reste toujours muet.

8. Le 16 juillet passe et Arum dit que la négociation est finalement tombé à l’eau, puisque Mayweather a refusé de signer le contrat avant l’ultimatum posé par Top Rank. Pacquiao passera donc à autre chose et le clan Mayweather reste toujours silencieux (bizarre non)?

9. La fin de semaine dernière, Mayweather participait à un événement caritatif et répondit, lorsqu’on lui demanda s’il avait ou non l’intention de se battre contre Pacquiao, qu’il voulait prendre des vacances ou encore aller à la retraite et n’était pas presser de prendre quelque décision que se soit (hein???).

10. Hier, le clan Mayweather est finalement sortit de son mutisme pour expliquer son point de vue sur la situation. En gros, Leonard Ellerbe (gérant de Mayweather) a affirmé que la débacle de l’organisation du combat ne pouvait pas être mis sur Floyd, parce *qu’il n’y avait en fait jamais eu de négociation… *Oui, exactement, *qu’il n’y avait jamais eu de négociation!!! *QUOI?

Pas de négociation? Mais qu’est-ce que c’est que cette blague? Les deux promoteurs (de Pacquiao et de Mayweather) ont tous dit qu’il y avait négociation, Pacquiao a dit qu’il y avait négociation, son entraineur aussi et même Ross Greenburg de HBO a affirmé qu’il y avait négociation. Négocier, c’est exactement ce que tout le monde faisait depuis deux mois et lorsque finalement on en vient à un possible accord qu’est-ce que Mayweather fait? Il fait comme si de rien n’était, ne signe pas l’accord et dit qu’on a tous rêvé et qu’il n’y a jamais eu de tractation… Non mais sérieusement, il nous prend vraiment pour des cons!

S’il n’y avait vraiment pas eu de négociation, pourquoi le clan Mayweather n’aurait-il pas réagi auparavant pour le dire publiquement? Ça fait deux mois que tout le monde dit négocier et lui n’aurait pas daigner dire qu’il n’était pas impliqué? Je crois que ça aurait pu être approprié, parce que même son promoteur disait le contraire!

En y repensant bien, c’est la deuxième fois que Mayweather nous joue ce tour. Il y a quelques années, alors qu’il décida de prendre sa « retraire », il était dans une situation très délicate. Cotto, Margarito et Mosley (tous des boxeurs dangereux à l’époque) voulaient se battre contre lui mais Floyd préféra se battre contre un Hatton limité et inefficace à 147 lbs, pour ensuite prendre sa retraite (échappatoire).

Aujourd’hui, Mayweather est revenu à la boxe, pour se battre contre un Maquez (vieux et complètement en dehors de sa catégorie de poids) et Mosley (féroce mais tout de même âgé de 38 ans). Une fois cela fait, il est maintenant dos au mur encore une fois, il ne lui reste plus qu’un seul boxeur à affronter : Manny Pacquaio, un boxeur dangereux s’il en est un.

Et qu’est-ce que nous fait Mayweather? Il file encore à l’anglaise, préférant éviter un défi qui lui semble peut-être un peu trop dangereux. Une vraie farce!

Sérieusement, j’espère que tout cela sera mis au clair bientôt et que Mayweather expliquera sa conduite, parce qu’en ce moment, Mayweather passe pour un vrai pleutre.

Tu ne peux pas insulter tout le monde, te dire le plus grand boxeur de tous les temps (Robinson, Leonard, Ali, Pep, Armstrong, Duran???) et ensuite s’enfuir la queue entre les jambes dès que quelqu’un te pose un risque. Comprenez-moi bien, je ne dis pas que Mayweather ne pourrait pas battre Pacquiao. Non, je dis simplement que Mayweather est un clown et que je ne vois pas comment qui que se soit pourra encore le prendre au sérieux après ce qui vient de se passer.

Floyd vit dans une illusion et qui que se soit qui le prend encore au sérieux y vie aussi…

Une année perdue pour Bute


Salut à vous tous amateurs de boxe,
Si j’écris aujourd’hui, c’est pour vous faire part de ma grande déception par rapport à l’annonce du prochain combat de Lucian Bute. En effet, selon la section boxe des sites RDS et Canoë le clan Interbox aurait choisi l’opposant du « Tombeur » pour l’automne prochain et ce serait nul autre que Jesse Brinkley.

D’accord, je me doute bien que ce n’est pas une grande nouvelle pour vous tous, amateurs et mordus de boxe mais il faut aussi faire attention à l’autre information venant dans l’article de Canoë; la date de ce combat… Toujours selon cet article, le prochain combat de Bute devrait avoir lieu à la mi-octobre ou en novembre prochain.

Encore une fois, vous devez vous demander ce qui me fait tant réagir dans cette annonce, après tout Lucian se bat habituellement à ce moment de l’année. Mon problème est plutôt lié au fait qu’étant donné que ce combat aura lieu très tard dans l’année, il sera quasi impossible pour Bute de se rebattre d’ici la fin 2010 et donc qu’il ne se sera battu que deux fois dans l’année et pas exactement contre les plus grandes pointures des super-moyens.

Évidemment, je comprends sans problème le fait qu’il n’est pas facile pour Interbox de trouver des opposants de valeur alors que le Super 6 mobilise l’élite de la catégorie. Tout de même, une année 2010 où Lucian n’aura eu que deux combats et contre une opposition très limitée (Miranda et Brinkley; on est loin du Top 10…) ça ne peut être vu que comme un échec.

À titre de comparaison, précisons que l’an dernier aussi, Bute ne s’était battu que deux fois mais s’était contre Zuniga et ANDRADE. Zuniga n’était peut-être pas un top 10 mais Andrade l’était clairement (en plus de l’élément revanche qui rendait le tout plus intéressant). Autrement dit, 2010 sera une année creuse pour Bute, qui lui aura certainement rapporté beaucoup d’argent (tant mieux pour lui) mais n’aura rien fait pour sa réputation et ne lui aura pas permis de progresser comme boxeur (niveau de difficulté trop bas et styles trop prévisibles/connus par Bute).

Vous me répondrez alors quelque chose comme: « Que voulais-tu qu’il fasse? La catégorie est mobilisée ailleurs, qui d’autre aurait-il pu affronter? »

La réponse est que Lucian aurait justement pu affronter d’autres boxeurs (Hopkins ou Pavlik par exemple) cet automne ou, au moins, décidé d’affronter Brinkley au début septembre. Ce qui lui aurait ouvert la possibilité d’affronter un boxeur de plus grande valeur à la fin de l’année, par exemple en fin novembre ou en décembre (le gagnant du duel Pascal-Dawson aurait alors certainement disponible).

Tout ça pour dire que je ne souhaite pas blâmer qui que se soit, je suis certain que Bute et Interbox on fait pour le mieux avec les options qu’ils disposaient alors mais ça ce n’est pas pour autant une raison de se réjouir. Bute va bientôt avoir à faire face à d’excellents boxeurs aux styles très divers lorsque le Super 6 va se terminer et Lucian n’aura pas eu une préparation adéquate (en 2010) pour leur faire face. Je ne dis pas qu’il ne sera pas près mais simplement qu’en utilisant mieux l’année qu’il avait devait lui, il aurait pu être encore plus préparé, avoir encore mieux progressé…
En tout cas, souhaitons que tout tournera pour le mieux et que Bute nous fera encore vivre des moments mémorables.
Bonne boxe!

dimanche 6 juin 2010

Jo Jo Dan vs Selcuk Aydin: Encore un vol dans le ring!


Je vais vous le dire tout de suite et sans ambiguïté: je suis outré du vol dont Jo-Jo Dan a été victime hier en Turquie! Il a totalement dominé le combat contre le Turc Selcuk Aydin et méritait, sans l’ombre d’un doute, la victoire. Pourtant, il semblerait que quelques juges aveugles et corrompus aient vu Aydin vainqueur. J’en suis estomaqué!

Personnellement, j’avais un score de 118-111 en faveur de Jo-Jo et même en donnant tous les rounds serrés à Aydin, j’en venais à un score de 115-112 (toujours en faveur de notre Roumain d’adoption).
Incroyable!!!

Je suis vraiment désolé pour Jo-Jo, c’est absolument dégoutant de lui voler cette ceinture qui était sienne.

Dan avait accepté le combat avec quelques semaines de préparation et est tout de même arrivé parfaitement prêt et s’est battu comme un champion. C’est horrible de lui faire un coup comme ça.

À ceux qui pensent que nos jugements au Québec sont parfois partiaux et bien vous aurez maintenant la preuve que d’autres régions du monde sont bien pires. La Turquie devra dorénavant être considéré par les fans et les boxeurs comme un “no man’s land”!
Sans blague, Dan a touché la cible bien plus souvent, a évité efficacement les coups de son adversaire et a contrôlé le momentum du combat quasiment du début à la fin (à l’exception du premier round). Que devait-il faire de plus?

Notons aussi le travail plus que douteux de l’arbitre, qui se permettait d’avertir Dan régulièrement mais n’osait jamais dire le moindre commentaire contre son protégé Turc (bien que celui-ci a donné plus d’un coup de salaud).

Merde!

Je suis un fan de boxe, j’adore ce sport mais des fois, ce genre d’arnaque monumentale me donne mal au cœur.

Désolé Dan, vraiment désolé pour toi mais n’oublie pas: c’est toi le champion! Personnellement, je ne l’oublierai pas!

lundi 17 mai 2010

Facal: politique pourrie... Et vous dans tout ça?


Il est toujours plus aisé d'accuser la classe politique d'incompétence (ou de corruption) que d'envisager sa propre incapacité (ou manque de volonté) de faire les bons choix et de prendre les bonnes décision.

Il est tellement facile de se dire désillusionner de la vie politique; simplement afin de ne pas avoir à se poser de question ou de faire de choix difficile sur sa place dans la société et sur notre orientation commune.

Je crois personnellement qu'on a les dirigeants qu'on mérite. Les québécois ont bien de raisons de critiquer l'incompétence et l'apparente corruption du gouvernement Charest mais que font-ils pour que les choses changent? Plus de 40% des québécois ne prennent même pas la peine de voter et la plupart des autres semblent avoir une allergie sévère à toute forme de projet de société. Dans ce cadre individualiste de je-me-moi, qui s'étonne vraiment qu'on ai des politiciens répétant aussi ce même je-me-moi?

Ça, Joseph Facal l'exprime très bien sur son blogue, dans son dernier billet. Je vous invite tous à y jeter un coup d'oeil.

mercredi 27 janvier 2010

Brume: 6,5/10


2007, Type: Horreur. Durée: 2h06. Réalisateur: Frank Darabont.

Brume, une autre histoire de Stephen King réalisée par Frank Darabont (La ligne verte et À l'ombre de Shawshank), est un film d'horreur plutôt original qui réussit à amener quelques analyses sociales peu banales.

L'intrigue du film est simple: un soudain brouillard s'abat sur un petit village du Maine (le pain et le beurre de Stephen King), immobilisant une grande partie des habitants dans le supermarché local. Cependant ceux-ci devront s'armer de courage car la brume n'est qu'une partie de ce à quoi ils devront faire face, quelque chose de terrifiant se cachant dans les volutes blanches, juste à l'extérieur de leur petit îlot de sûreté...

Tadam! D'accord, à première vue ce scénario ne semble pas si différent de bien d'autres amenés dans les habituels films pour ado. Qu'à cela ne tienne! L'histoire de Brume va chercher un tantinet plus loin que cette situation de base. Car non-seulement le film réussira à nous intriguer et même peut-être à nous faire sursauter mais en plus, l'analyse des réactions des personnes prisent dans le supermarché est intéressante. Finalement, la dernière scène est particulièrement prenante; certains apprécieront, alors que d'autres détesteront certainement. À vous de juger. De mon côté, je dois m'avouer plutôt satisfait mais sans pour autant y trouver quoi que se soit d'exceptionnel. Un bon film d'horreur, ce n'est tout de même pas si commun...

lundi 18 janvier 2010

Les trois royaumes: 6,5/10


2008, Type: Guerre. Durée: 2h25. Réalisateur: John Woo.

Les trois royaumes, version française de Chi Bi du réalisateur John Woo, est un film de chinois racontant un conflit militaire opposant les 3 principaux royaumes présents en Chine au 3ème siècle de notre ère.

L'histoire est simple: le puissant est méchant et impérieux, alors que les faibles sont brillants et courageux. Autrement dit, c'est une autre version du bon vieux combat entre le bien et le mal. Deux royaumes mineurs essayent de se défendre mutuellement contre le royaume principal. Leurs forces, bien qu'unies, ne font pas le poids face à l'incroyable armée du seigneur du principal royaume. Comment feront-ils pour s'en sortir? Suspens... Tous se rejoignent donc au fort de la falaise rouge et c'est là que la bonne vielle bataille finale a lieue.

Rien de nouveau sous le soleil mais honnêtement, quoi s'attendre d'autre venant de John Woo? Ce réalisateur se spécialise dans l'action et de l'action, il nous en donne à la pochetée dans ce film. En fait, à part quelques passages pseudo philosopho-romantiques, l'essentiel du film ne touche qu'un seul sujet: la guerre. De ce côté, le film est tout à fait réussit. La présentation visuelle est superbe, l'action bien présentée et les stratégies militaires passionnantes. En ce sens, Les trois royaumes vaut bien un film comme 300; divertissant mais ayant tout de même bien des failles. Par exemple, la tentative de Woo de vouloir absolument personnifier la guerre, en mettant beaucoup l'accent sur les faits héroïques des généraux devient rapidement complètement ridicule. De plus, le jeu d'acteur n'est pas toujours au rendez-vous, les passages romantiques sont vraiment, vraiment faibles et certaines situations sont parfois simplifiées au point de ressembler à des stéréotypes de bandes-dessinnées.

Toute fois, ça reste un bon film de guerre, divertissant et bien fait. Si vous aimez des films tels que Troie, 300, Alexandre ou Coeur Vaillant, vous aimerez sans aucun doute Les trois royaumes.

vendredi 15 janvier 2010

Jean-François Lisée frappe encore juste!


Jean-François Lisée (membre du PQ et ancien conseiller politique de Parizeau et de Bouchard), est un homme aux qualités rares: d'un côté il est doté d'un esprit original et effervescent, de l'autre et c'est tout à son avantage, d'un solide sens de la réalité et du concret. Autrement dit, c’est un original qui a certainement une utilité réelle dans un Québec comme celui qui est le nôtre : une société qui fait face à de multiples défis et qui devra se débattre dans l’avenir proche afin de ne pas se faire ratatiner par les multiples contraintes auxquelles nous aurons à faire face sous-peu.

Lisée est, c’est le moins qu’on puisse dire, un homme passionné par le Québec et les défis qui nous attendent. Comme c’est à son habitude, il nous a récemment fait des propositions. En fait, pour être plus précis, il a décidé de donner des conseils au ministre des finances du Québec, monsieur Raymond Bachand.

Aucune idée si celui-ci sera moindrement intéressé par ce que Lisée veut lui proposer mais je crois que tout Québécois intéressé par notre avenir commun se devrait d’y jeter un coup d’œil.

Voici donc les quatre « lettres » qu’il a envoyées au ministre, bonne lecture :
1. À quel prix l’équilibre?
2. Est-ce l’heure des taxes?
3. Tarifer au cube?
4. Pour un Québec enrichi!

Précisons tout de même que je ne suis pas nécessairement en accord avec chacun des points proposés par Lisée mais ce qui me semble important, c’est qu’il voit juste dans l’ensemble et qu’il comprend le poids du pouvoir. Il ne propose pas un rêve et je suis convaincu qu’avec les réformes qu’il propose, notre Québec s’en tirerait mieux.

jeudi 14 janvier 2010

Google et l'héroïsme corporatif


En déclarant la guerre à la Chine, Google devient-il un citoyen corporatif responsable?

Vous devez sans doute avoir entendu parler de la nouvelle comme moi; Google vient de commencer un bras de fer avec la Chine. On ne parle pas ici d'une légère mésentente ou d'un défis de petite envergure pour le moteur de recherche numéro 1 au monde. Situation sensible qui nous montre que la Chine est un partenaire VRAIMENT récalcitrant mais aussi que Google est très courageux (et possiblement un fin stratège).

Les raisons du conflit
Premièrement: quel est le problème? Le problème, pour Google, est double: une question de liberté d'expression et une autre, toute aussi importante, de refus de se faire maltraiter par l'État totalitaire et répressif qu'est la Chine. Plus précisément, Google se plaint d'avoir été la victime de cyber attaques de la part du gouvernement chinois (des comptes Gmail de dissidents chinois et d'entreprises occidentales faisant affaires en Chine auraient été piratés). Cela est évidemment inacceptable pour la compagnie américaine.

De plus, la Chine met de plus en plus de pression sur Google afin que les moteurs de recherche internet de cette compagnie soient censurés. Cela dans sa version en langue chinoise (google.cn) mais aussi dans sa version standard (google.com). Ce qui est aussi évidemment vraiment problématique pour Google.

En raison de ces deux zones de problème, Google a décidé de faire face à l'Empire du Milieu: ou bien la Chine promettait de ne plus attaquer les activités internet de Google, ainsi que de ne plus essayer de censurer le contenu de ces activités ou bien Google prenait la décision unilatérale de ne plus faire d'affaire en Chine.

Et vlan!

Les enjeux
Ceci n'est évidemment pas une décision facile pour Google, car si cette compagnie s'est toujours attachée à un mantras très positif "Google does no evil", la réalité du marché chinois demandait une adaptabilité un peu plus grande...

Pour Google, faire des affaires semblait être un bon modèle de développement pour l'avenir (comme ça semble être le cas pour toutes les autres entreprises). Cependant, avoir accès au marché obligeait la compagnie américaine à remettre en question son identité: liberté d'expression à tout prix ou encore respect des lois du pays hôte? Google avait alors choisit de respecter les lois chinoises et ainsi de censurer une partie de son moteur de recherche .cn.

C'était donc un douloureux choix pour Google mais qui lui ouvrait, du coup, un gigantesque marché potentiel. Cependant et avec la situation actuelle, Google se met dans une situation où il se coupe d'un grand marché, ce qui pourrait profiter à ses compétiteurs.

D'un autre côté, en faisant cette sortie la compagnie américaine espère certainement y gagner. Par exemple, en devenant le champion de la liberté d'expression Google se donne bonne presse à l'extérieure de la Chine et bénéficie ainsi d'un bon coup de pub.

De plus, on peut aussi imaginer que Google espère que de mettre la Chine dans le rôle du persécuteur, obligera l'Empire du Milieu à être plus conciliant envers le moteur de recherche. Évidemment, c'est un coup de dés, puisque la Chine peut parfois se montrer extrêmement bornée sur ce qu'elle conçoit comme des questions intérieures.

Finalement, Google n'avait pas le choix de réagir comme elle l'a fait, car si elle n'avait rien fait, on peut être certain que la Chine aurait recommencé ses incursions illégales. Ne pas réagir aurait été reçu comme une preuve de faiblesse et Google aurait alors perdu toute crédibilité envers le Parti Communiste Chinois. Google se met donc à parler un langage que la Chine comprend bien: un duel de force et de pression. Bravo à Google d'avoir fait ce que cette importante compagnie se devait de faire. Nous verrons maintenant si Google a les reins assez fort et si il réussira à tenir son bout contre cette super-puissance mondiale.

dimanche 10 janvier 2010

Haut dans les airs: 5/10


2009, Type: Comédie dramatique/romantique. Durée: 1h49. Réalisateur: Jason Reitman

Haut dans les airs, dernier film de Jason Reitman (l'excellent réalisateur du film Juno), est le type de film qui devrait obtenir un assez grand succès au box office: acteur connu (George Clooney), histoire relativement drôle/romantique/dramatique (il y en a pour tous) et un sujet qui est bien à l'heure du jour: la crise économique.

En effet, Haut dans les airs est l'histoire d'un sous-traitant bien particulier. Cet homme, interprété par George Clooney, a pour spécialité de foutre les gens à la porte. Travailleur constamment sur la route, les entreprises l'engage afin de faire le sale boulot: rencontrer l'employé afin de lui expliquer que son temps dans l'entreprise est terminé. Le film nous présente donc ce monde peu connu, un personnage principal ayant une histoire atypique et un regard sur ses transformations personnelles ainsi que professionnelles.

Malheureusement, le film est un échec, pas de la pire espèce mais tout de même bien en dessous des espoirs que j'avais. Le jeu d'Anna kendrick (dans un rôle de soutien) est très mauvais, l'histoire ne mène à nulle part, les dialogues sont insipides (étonnant pour le réalisateur de Juno), le placement de produit tout à fait indécent et l'ensemble de la "morale" du film peut être résumée par une philosophie à deux sous... En gros, c'est un film qui essai de surfer sur un mix de bonnes intentions, de romance, de petites morales et surtout, sur un sujet très à la mode en pleine crise économique. Non, ça n'est pas le pire film de l'année (loin de là) mais il faut vraiment être CON pour croire que c'est le plus grand film de l'année 2009.

vendredi 8 janvier 2010

Blague de circonstance


Sacré Sean Connery, toujours le mot pour rire celui-là! Honnêtement, je n'ai aucune idée si les paroles sont vraiment de lui mais ce qui est sûr, c'est que de raconter cette blague mais avec son accent écossais à couper au couteau, rend la blague au moins deux fois plus drôle. Évidemment et bien que cette blague soit bonne dans toute circonstance, il faut toute fois juger son public, car une mésinterprétation est hautement probable; une bataille comme conséquence de l'insulte gratuite n'étant pas impossible...

lundi 4 janvier 2010

Terminator, rédemption: 3,5/10


2009, Type: Action, science-fiction. Durée: 1h55. Réalisateur: McG

Pour tous ceux de la génération Terminator, l'image du governator robotique comme meurtrier sans émotion ou encore comme protecteur sympathique, est devenu un véritable culte. On pouvait donc facilement s'imaginer l'intérêt que le dernier film de cette série, Terminator: rédemption, aurait auprès de ce publique conquis d'avance (surtout avec Christian Bale comme acteur principal). Malheureusement, ce quatrième Terminator a réussit à faire l'impensable; faire pire que le troisième...

L'histoire se passe en 2018, un monde apocalyptique dans lequel les quelques humains survivants doivent essayer de se défendre contre Skynet et ses hordes de robots (scénario évoqué à multiples reprises lors des précédents films). La découverte d'une arme spéciale permet cependant aux humains d'espérer complètement renverser la vapeur et ainsi porter une attaque dévastatrice contre leur ennemi.

Résultat: très mauvais!

Oui, j'ai été complètement déçu de ce film. On m'avait bien dit que ce n'était pas un bon film mais je ne pensais pas que ce serait si mauvais. Les effets spéciaux étaient très bons et l'action bien montée mais les personnages n'étaient que des coquilles vides (oui, oui, même Christian Bale), le script d'une fadeur incroyable et le scénario, une suite de déjà-vus bourrée d'invraisemblance absolument sans intérêt.

On voulait juste un bon film d'action (avec un monde science-fiction divertissant) mais le réalisateur a complètement échoué dans sa mission. D'ailleurs, qui a eu la très mauvaise idée d'engager "McG" (c'est un nom ça?) à ce poste? Sérieusement, choisir le réalisateur des Charlie's Angels comme réalisateur d'un Terminator? Vraiment un choix débile.

dimanche 3 janvier 2010

Bonne année!


Bonne année à vous tous (euh, oui; vous tous, le peu de lecteurs passant encore de temps à autres sur ce blog)! Vous rendez-vous compte? On est en 2010! 2010 c'est une année pour les films de science fiction (la suite de l'odyssée de l'espace ne se passe-t-elle pas justement en 2010?). C'est quand même fou quand on y pense: quand j'étais jeune, je trouvais que je serais bien vieux en l'an 2000... Et puis là on est rendu en 2010!!!

Hum. Bon je sais que tout le monde ne sera pas aussi impressionné par cette question de chiffre mais moi je trouve ça pas mal excitant... Aussi je passerai prestement à mon sujet principal: vous souhaiter une belle année et que vos buts (quels qu'ils soient) s'accomplissent comme vous le souhaitez.

Dans mon cas (et concernant ce blog), mon but pour 2010 est premièrement de faire mieux qu'en 2009. Comme vous avez pu le remarquer, 2009 n'a pas été une très bonne année pour Du Monde à la Lettre.

Après avoir commencé l'année avec quatre mois acceptables, j'ai malheureusement plutôt dérapé sur le deuxième tiers de l'année. Manque d'inspiration? Pas vraiment, j'avais bien des sujets à traiter mais n'ai simplement pas réussit à me concentrer sur le travail à faire... Pour 2010, j'aimerais réussir à garder une moyenne de 10 publications par mois, ce qui me ferait donc au moins 120 publications par année. Enfin, on verra bien.

mardi 29 décembre 2009

Microcosmos: 6,5/10


Superbe documentaire sur les insectes, Microcosmos: le peuple de l'herbe est en précurseur en plusieurs sens. Cette réalisation de Claude Nuridsany et Marie Pérennou nous fait découvrir un aspect de la nature (le monde des insectes) avec beauté et un talent certain, de quoi nous surprendre à plus d'une reprise à propos de nos petits concitoyens de la planète terre.

On y découvre des êtres attachants, complexes mais surtout possédant un volonté de vivre phénoménale. En fait, ce qui m'a fait le plus réfléchir à propos de ce documentaire, c'est justement ce microsme de vie qui, il me semble, représente très bien l'essence même de ce qu'est la vie (ou du moins, de ce que j'en comprends).

On pourra aussi évidemment dire que ce film ne possède pas la magnificence de la toute dernière série Planet Earth de la BBC. Vrai! Mais il ne faut pas oublier non plus que sans Microcosmos (sortie presque une décennie avant Planet Earth), l'imaginaire collectif n'aurait pas été prêt pour passer à l'étape actuelle. Autrement dit, un bon précurseur.

mercredi 23 décembre 2009

Avatar: 8,5/10


Avatar, le dernier film de l'imbuvable James Cameron, est la toute dernière méga production holywoodienne. C'est un film dont on a beaucoup entendu parlé, qui a coûté quelques 300 millions de dollars et qui utilise un ensemble d'effets spéciaux et de technologies 3D encore jamais vu sur les grands écrans.
Alors, réussite ou échec?
Réussite MONUMENTALE!

D'accord, l'histoire et les personnages d'Avatar sont plutôt faibles. Le texte n'a pas beaucoup d'intérêt et le scénario semble parfois un peu trop artificiel. Si l'on ne considérait que ces points, Avatar serait un navet. Aucun doute.

Mais!

Ce serait oublier les éléments qui font que ce film n'est pas un navet mais bien au contraire, une réussite incroyable: l'environnement et l'action FORMIDABLE de ce film. Sans exagérer, le monde créé et présenté à l'écran est une pure merveille! Les images sont tellement belles, les découvertes si incroyables et l'action si trépidante, que le film de près de trois heure passe comme un charme. Je n'ai jamais rien vu de tel au niveau visuel et je dois avouer avoir été hypnotisé et littéralement ravi par l'ensemble de la production.

Peut-être qu'un jour (d'ici dix ou quinze ans), on trouvera que l'aspect technologique de ce film est dépassé et n'a plus rien d'extraordinaire. Alors Avatar perdra tout intérêt, étant donné la faiblesse de la trame. Cependant, aujourd'hui n'est pas 2020, aujourd'hui on est toujours en 2009 et le meilleur divertissement disponible sur les écrans est, sans contredit, Avatar.

P.S. Surtout, allez voir la version 3D du film, je ne pense pas que de voir celui-ci sous une autre forme aurait le moindre intérêt. Ceci n'est pas un film à regarder sur le petit écran...
 
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